Comment aider les aidants ? c’est une question qui a tout son sens car la maladie n’épargne ni le malade, ni la ou les personnes qui s’occupent de lui. 

 

Lorsqu’une per­sonne apprend qu’elle est gra­ve­ment malade, sa vie bas­cule en quelques secondes.

Effec­ti­ve­ment, l’entourage moins proche pense tout d’abord au choc que la per­sonne malade ressent.

Bien enten­du, nous plai­gnons son entou­rage mais nous n’imaginons pas les consé­quences directes aux­quelles l’accompagnant devra faire face.

En pre­mier lieu, l’accompagnant voit sa vie chan­ger en un ins­tant, comme le malade. 

 

En second lieu, il arrive sou­vent (si le malade et l’accompagnant sont conjoints) que la mala­die empêche la per­sonne malade d’exercer son travail.

La situa­tion finan­cière repose alors uni­que­ment sur l’accompagnant. Celui-ci doit tout faire pour gar­der son emploi, mais il met immé­dia­te­ment en sor­tant du tra­vail « sa cas­quette » d’accompagnant. La per­sonne malade touche beau­coup moins d’argent au bout de 3 ans dans le cas d’une très longue mala­die qui l’empêche de retravailler.

Voir l’article sui­vant ici. 

 

En troi­sième lieu, l’accompagnant doit par­fois sou­te­nir ET le malade ET l’entourage direct du malade (enfants, parents…). L’accompagnant(e) doit par­fois prendre sur lui/elle pour sup­por­ter l’agressivité des malades à son encontre. 

Voir la page du forum Leva Laboratoires

l'enfermement des aidants
the big support

Ain­si, nous pou­vons assis­ter à l’effondrement total d’une famille qui était l’exemple même d’une famille unie vivant dans le bon­heur. 

En effet, je sais de quoi je parle car j’ai vécu cela avec une famille qui s’occupait de moi de mes 6 mois à mes 6 ans.

En résu­mé, le second fils de la famille tom­ba malade du SIDA en 1988. 

Consé­quem­ment à son décès sur­ve­nu 7 ans plus tard, sa mère qui était sa prin­ci­pale accom­pa­gnante, déve­lop­pa un can­cer du pou­mon et elle mou­rut en 2001. (Pour­tant, elle n’avait jamais fumé de sa vie). Dévas­té par la mort de sa mère, son pre­mier fils tom­ba dans l’alcoolisme. Il est mort il y a moins d’un an. 

 

La situation est urgente : aujourd’hui l’accompagnant est le grand délaissé ; il court de réels risques physiques et psychologiques.

Deuxième par­tie de l’ar­ticle… à suivre prochainement. 

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