Les défis pour lutter efficacement contre le cancer

Quels sont les défis pour lutter efficacement contre le cancer ?

1. Le premier défi pour lutter contre le cancer est :

Tout d’a­bord, le défi est d’améliorer la pré­ven­tion pour limi­ter les cas de can­cers. Nous savons que le taba­gisme, les pro­duits ali­men­taires très gras et l’abus d’alcool peuvent pro­vo­quer des can­cers. Bien enten­du, les cam­pagnes consom­ma­teurs ont fait évo­luer les habi­tudes.  En effet, les consom­ma­tions sont en baisse.

Cepen­dant, nous pou­vons encore faire des efforts pour opti­mi­ser. Nous pou­vons en pre­mier lieu ren­for­cer la pré­ven­tion par davan­tage d’examens. Nous notons une réelle aug­men­ta­tion des pro­grès réa­li­sés. Pour­tant, d’importants sou­cis sub­sitent. Nous devons pré­ve­nir en amont les can­cers chez les enfants et aider leurs parents. A ce jour, les parents d’en­fants malades sont sou­vent dému­nis. En pre­mier lieu, les dos­siers admi­nis­tra­tifs sont chro­no­phages et sou­vent com­pli­qués.  De même, les parents ne pas pris en charge psy­cho­lo­gi­que­ment; ou bien, s’ils le sou­haitent, ils doivent payer les consul­ta­tions. Quant à la par­tie finan­cière,   cer­tains parents doivent quit­ter leur tra­vail pour s’occuper de leur enfant malade.

L’article ci-des­sous est très inté­res­sant: un petit gar­çon et ses parents com­battent ensemble une tumeur cérébrale.

2. Le deuxième défi pour lutter contre le cancer :

C’est le défi per­met­tant d’améliorer les soins à appor­ter aux malades. On se rend compte qu’il existe des dis­pa­ri­tés de trai­te­ments et d’outils entre les hôpi­taux en France. Cer­tains obtiennent des aides finan­cières plus impor­tantes pour béné­fi­cier de maté­riel de pointe. Ce même maté­riel qui peut être acquis par­fois 5 à 10 ans plus tard par de nom­breux autres hôpi­taux comme le TEP-SCAN. 

Les malades du can­cer ne peuvent pas être des lais­sés pour compte de la pan­dé­mie. Lors de la pre­mière vague de la Covid-19 qui a entrai­né le pre­mier confi­ne­ment (mars/mai 2020), de nom­breux malades se sont vus déca­ler des opé­ra­tions urgentes ain­si que des ren­dez-vous néces­saires à leur suivi.

On estime qu’environ 5.000 malades du can­cer sont décé­dées en France  lors du pre­mier confi­ne­ment. Non pas parce qu’ils avaient attra­pé le coro­na­vi­rus mais parce qu’ils se sont vu refu­ser l’accès aux soins dans les temps. De plus, beau­coup de can­cers ont été diag­nos­ti­qués bien trop tard en 2020 pour ces mêmes rai­sons. À ajou­ter la peur d’être conta­mi­né en milieu hos­pi­ta­lier, ce qui là encore risque d’accroître une sur­mor­ta­li­té des malades du can­cer dans les pro­chains mois et années.

3. Le troisième défi pour lutter contre le cancer :

Il s’a­git du défi néces­saire à offrir aux per­sonnes en rémis­sion, puis gué­ries, pour qu’elles puissent avoir la vie la plus nor­male et juste pos­sible. Il faut pré­ve­nir d’avantage les anciens malades de risques impor­tants de graves dépres­sions avec un meilleur accom­pa­gne­ment par des psy­cho­logues pro­fes­sion­nels. Mais il faut aus­si faci­li­ter le retour au monde du tra­vail. Cer­tains malades  perdent leurs emplois suite à des arrêts de tra­vail pro­lon­gés de plu­sieurs années. De plus, cela est expli­qué en détail dans l’article « les prêts à la consom­ma­tion » : Petit à petit, cer­taines déci­sions prises par le gou­ver­ne­ment visent à réduire les dif­fé­rences majeures de trai­te­ments qui existent entre les per­sonnes qui sont gué­ries du can­cer depuis de nom­breuses années de celles qui ont la chance d’avoir tou­jours été en bonne santé.