La metformine est bénéfique pour lutter contre le cancer. Elle est un médicament utilisé pour le traitement du diabète de type 2.

 

Vous avez dit met­for­mine ? Oui. Il est cou­rant que l’on se rende compte qu’un médi­ca­ment ait des effets secon­daires béné­fiques qui sont par­fois tota­le­ment impré­vus. C’est le cas de la met­for­mine. En effet, des cher­cheurs ont réus­si à démon­trer qu’elle pou­vait avoir un rôle impor­tant pour opti­mi­ser la pré­ven­tion, mais aus­si le trai­te­ment du can­cer. 

Comment ?

Il se trouve que la met­for­mine per­met d’empêcher l’évolution des cel­lules can­cé­reuses. Le résul­tat est plus qu’encourageant. Cer­tains des can­cers les plus dif­fi­ciles à soi­gner peuvent donc béné­fi­cier des ver­tus de la met­for­mine. 

D’ailleurs un article très inté­res­sant (en accès ici) a démon­tré que des expé­riences concrètes ont été réa­li­sées en 2017 sur des per­sonnes souf­frant de can­cer. Il s’est avé­ré que ces résul­tats sont loin d’être anecdotiques.

L’info chiffrée :  

D’après des études poussées, la metformine permet, selon les types de cancers et leur évolution, d’obtenir des résultats conséquents. Ils vont de 14% à 40% de réduction des cancers du sein, du pancréas, du poumon, du côlon et du foie !

 

Cepen­dant, la met­for­mine ne peut pas amé­lio­rer le trai­te­ment de la leu­cé­mie. En revanche, elle peut être uti­li­sée en asso­cia­tion avec un hypertenseur.

Par ailleurs, elle peut détruire les cel­lules tumo­rales uni­que­ment. Contrai­re­ment à la chi­mio­thé­ra­pie qui détruit « sans faire de tri » les bonnes, comme les mau­vaises cel­lules. 

Depuis, des cher­cheurs de l’Université John Hop­kins ont démon­tré en 2020 que l’association de la met­for­mine et rapa­my­cine (c’est un médi­ca­ment qui est un anti-rejet de greffes d’organes) pou­vait consi­dé­ra­ble­ment aug­men­ter la durée de vie d’une per­sonne atteinte de cer­tains cancers.

Mieux encore ! Les patients qui sup­portent les trai­te­ments à base de chi­mio­thé­ra­pie n’ont pas besoin par­fois d’une asso­cia­tion de rapa­my­cine avec un autre médi­ca­ment pour avoir les mêmes résul­tats positifs.

Ces résul­tats peuvent aller jusqu’à l’arrêt total de la pro­gres­sion de la tumeur can­cé­reuse. 

https://www.santelog.com/actualites/cancer-du-pancreas-metformine-et-rapamycine-pour-une-survie-exceptionnelle

Nous remer­cions le doc­teur Daniel Lugas­sy (aller­go­logue et méde­cin ant-âge) de nous avoir trans­fé­ré l’article paru sur le site « Word Health.net). 

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