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Résultat de la recherche pour: accompagnant cancer culpa
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RE: Soyons reconnaissants avec les personnes qui nous soutiennent ! | 5 Pertinence | Il y a 4 ans | yaakovlev | Accompagnants | |
… à heure fixe et enfin par les médicaments à prendre quotidiennement à heure fixe là aussi. (et un patch de fentanyl que je dois prendre toutes les 60 heures pour calmer les douleurs liées au cancer des os). D’ailleurs, le Durogesic (c’est le nom du patch) est un excellent exemple pour illustrer les risques que peuvent courir les accompagnants et leur dévouement ; tout d’abord, il existe plusieurs dosages à diffusion continue: 12 microgrammes (mug), 25 mug, 50 mug et 100 mug (et le patch devient plus gros en fonction de la puissance du Fentanyl qu’il conti … | |||||
Soyons reconnaissants avec les personnes qui nous soutiennent ! | 3 Pertinence | Il y a 4 ans | yaakovlev | Accompagnants | |
C’est mon coup de gueule du jour : je vois des malades parler de façon carrément cruelle à leurs époux/ épouses, parents, ami(e)s… je ne comprends vraiment pas pourquoi certains se permettent de se conduire ainsi. Nous sommes malades, certes ; nous ne l’avons pas choisi. Mais il faut se dire que l’accompagnant, avant que nous tombions malades ne l’avait pas choisi non plus. Mais déjà, quelle chance d’avoir des gens qui acceptent de s’occuper de personnes malades ! surtout quand ce n’est pas leur job, qu’ils le font par amour, qu’ils se privent de moments qu’ils pourraient passer avec des amis… Je connais une personne dont le conjoint souffre d’un cancer et se trouve dans l’impossibilité de travailler ; elle travaille dur car il n’y a plus qu’un salaire, elle fait l’emmène très régulièrement à l’hôpital qui n’est pas très proche de chez eux ; pour autant, son mari est devenu très agressif avec elle. Le fait d’être malade n’est pas comme un passeport diplomatique où l’on peut se permettre d’être odieux. Qu’il y ait des soucis entre l’accompagnant et le malade parce qu’ils ne se mettent pas d’accord sur telle ou telle chose, OK. Mais je trouve que l’accompagnant a un rôle franchement ingrat car le plus souvent, les personnes extérieures demandent uniquement de nos nouvelles et ne cherchent pas à savoir si nos proches ou même des personnes qui peuvent être rémunérées pour s’occuper de nous vont bien. Dans le cas où l’on a des rechutes, c’est vrai que pour nous, c’est douloureux dans tous les sens du terme mais pour eux, la souffrance est peut être différente mais toute aussi présente : l’inquiétude, la peur de nous perdre, parfois une culpabilité (est-ce de ma faute ? j’aurais peut être du me rendre compte que ce symptôme était grave…), prendre sur elle/lui pour ne pas nous montrer qu’ils sont prêts à flancher. Alors, même si l’histoire de chacun est différente et les relations avec l’accompagnant aussi, il faut essayer de ne pas être trop nombriliste et qu’ils nous servent d’exutoire car c’est franchement injuste… |